Les Peurs au Moyen-Age

Les élèves d'une classe de cinquième du collège Jean Zay rendent compte de leurs recherches en histoire, arts plastiques et français...

07 mars 2007

Le chevalier au bouclier vert


C'est l'hitoire du jeune Thibaut de Sauvigny qui vient au secours de la princesse Eleonore de Blois. Dès cet instant, il tombe amoureux d'elle. Thibaut, accompagné de son écuyer Barnabé et de son jongleur Torticolis, va vivre beaucoup d'aventures pour conquérir le coeur de la princesse.
Il devra déjouer les pièges tendus par Rosamonde, soeur rusée, jalouse et égoïste d'Eleonore et qui aimerait l'épouser. Il devra jouter contre le chevalier Foulque de Montcornet, méprisant, déloyal, fourbe et prétendant d'Eleonore.
Ses exploits l'entraîneront à rencontrer la belle magicienne Hadelize et le roi Louis VI le gros. Ses aventures l'emmèneront du château de Montcornet à Paris en passant par Chartres.

J'ai particulièrement apprécié ce passage:

"La deuxième petite magicienne intervient:
"Hadelize, par exemple, est spécialisée dans l'art d'apparaître et de disparaître où elle veut et dans la guérison des maladies.
- Et toi que voudrais-tu faire plus tard? demande Torticolis
- Je voudrais avoir le pouvoir d'inspirer l'amour.
- Et moi, la haine, déclare la première."
La troisième magicienne aux taches de rousseur intervient à son tour:
"Moi, je veux pouvoir tout transformer en or. mais c'est une spécialité très difficile.
- Pas plus difficile que d'inspirer l'amour, remarque la première.
- C'est la haine qui est la plus facile à apprendre. Cela tombe bien car je suis paresseuse, reprend la deuxième"". (p142-143)


Voici un extrait qui reflète bien l'univers du Moyen-Age :

"Son jongleur est plus amusant que celui de Foulque de Montcornet, remarque Finette [servante d'Eleonore]
- Certainement, ces deux chevaliers vont se battre férocement à cause de moi, annonce Eleonore, enchantée.
Parfois ma demoiselle, vous dîtes des choses abominables."
Mais Eleonore se mord la lèvre de satisaction. Dès que le tournoi commence, Thibaut baisse sa lance, serre contre sa poitrine le bouclier, et se précipite vers le premier adversaire venu. Il le frappe si violemmement qu'au premier choc l'adversaire chute sur le sol, un pied encore accroché à l'étrier."( p66-67)